DE VOUS AIEUX, en passant par moi !

La solution de l'énigme de samedi était la suivante :

VERRE-VIE-QUEUE : WerviK / Wervicq (Belgique / France)

1. Que l'on soit optimiste ou pessimiste il s'agit du VERRE que l'on voit soit à moitié plein, soit à moitié vide.

2. VIE était la réponse attendue au bout de 9 mois.

3. Qu'elles soient vertes ou grises, les souris s'attrapent par la QUEUE !

Le titre de l'article était donc  K comme le K  WerviK en Belgique. Et si vous avez été jusque là un lecteur attentif de mon Challenge le patronyme de Marie Elice était DECORTE.

Je vous l'avais bien dit qu'on y reviendrait !

 WerviK ou Wervicq est une ville frontalière  située pour sa partie Nord en Belgique et pour sa partie sud en France. Séparée par la Lys, un pont réunit aujourd'hui les deux communes.

Wervik

La ville n'a pas été toujours belge. Cette région de Belgique a été très disputée au cours de l'histoire. Elle subit les guerres de religion, les disettes et les épidémies.

Pourtant terre flamande, Wervik  fut successivement française, terre bourguignonne, espagnole, puis de nouveau française sous Louis XIV, puis en partie autrichienne., la partie sud restant française.

Avec la Révolution la Flandre devient département français. Après la chute de Napoléon, Wervik est rattachée au Royaume-Uni des Pays-Bas puis en 1830 au Royaume de Belgique.

Mais Wervik n'en a pas fini pour autant avec les tourments de la guerre.  Pendant la première guerre mondiale, elle se trouve sous l'autorité allemande pendant 4 ans.et rebelote en l'an 40.

Au cours de l'histoire Wervik fut détruite à plusieurs reprises  maintes  fois reconstruite.

Face à ces diverses calamités, nos ancêtres n'ont d'autres choix que de mourir ou de fuir.

Dans ces régions frontalières, la circulation des populations se fait naturellement  sans la contrainte de frontières mal connues et qui bougent au gré des conflits armés et des traités de Paix.

C'est dans ce  contexte tourmenté, que Jacques François DECORTE voit le jour  le 1er janvier 1710 à Wervik.  Il est le fils de Jean Baptiste et de Madeleine CARDON.

Ce qui se passe ensuite on l'ignore, hormis  que la paix d'Utrecht a rebattu de nouveau les cartes  de la région et on retrouve notre Jacques  vers 1735 "employé dans les fermes à eau de vie pour l'Artois" à Divion dans le Pas de Calais.

 Ceci est attesté par l'existence d'un contrat de mariage en date du 27 août 1735 passé entre lui et son épouse (Marie) Rose MORTREUX  originaire de Vitry-en-Artois.

Un enfant naîtra de cette union Albert François né vers 1736 probablement à Divion

Jacques décède à Divion le 17 novembre 1737  à l'âge seulement de 27 ans.

Veuve et n'ayant plus de ressources, Rose retourne avec son bébé dans sa famille à  Vitry-en-Artois où elle épousera en secondes noces Mathias HULO.en 1739.

Son fils Albert François quant à lui  épouse le 16 février 1768 à Gouy-sous-Bellonne (62)  Marie Françoise CAREZ (ca 1741-1826).  De cette union naîtra au moins un enfant Célestin Joseph né en 1770. Albert François décède à Vitry le 18 novembre 1793. Il faisait fonction d'officier municipal.

Célestin journalier épousera quant à lui Adélaïde MAILLET (1783-1849) le 13 septembre 1809 à Brebières (62). Dix enfants naîtront de cette union dont Hippolyte (1822-1871) mon ascendant direct. Célestin décèdera à Vitry le 16 décembre 1851.

Hippolyte épousera en 1846 à Vitry Rosalie LIEGEOIS (1823-1895)  qui sont les parents de Marie Elice la sus et bien nommée mère de mon grand-père maternelle. Et la boucle est bouclée !

L'origine flamande  du patronyme DECORTE ne fait donc aucun doute. Des DECORTE sont toujours de nos jours attestés tant à Wervicq côté français qu'à Wervik côté belge.

La charade du jour :

Le prénom de Beethoven sera mon premier.

Mon deuxième est la 19ème lettre de l'alphabet.

Mon troisième désigne un château-fort en Allemagne.

Mon tout est une ville allemande du Bade-Wûrtemberg.

Question subsidiaire :

Mon grand-oncle paternel est décédé dans cette commune. Comment s'appelait-il ?*

*indice : MPF

A demain.