2022 !
Il est coutume dans les blogs consacrés à la généalogie de fêter le passage à la nouvelle année en vous parlant du sosa* de l'année !
De mon sosa 2022 je n'ai que très peu de renseignements ; en fait à ce jour je n'en ai pas à vous proposer. Alors je vais me livrer à un numéro d'équilibriste en vous parlant de celui qui aurait pu être mon ancêtre mais qui ne l'est toujours pas officiellement.
Mon sosa 2022 est forcément un homme car en matière de numérotation Sosa-Stradonitz les numéros pairs sont toujours les hommes et les numéros impairs sont toujours les femmes. (1)
Si je ne connais pas mon sosa 2022, je connais au moins sa fille (sosa 1121).
Marguerite PARENT car il s'agit d'elle est née vers 1670 à Blairville ou Ficheux dans le Pas de Calais. elle épouse un certain NIcolas MARTIN vers 1690. L'un et l'autre seraient encore vivants en 1725 et de cette union naitra au moins une fille Jeanne MARTIN qui fera souche à Ficheux et qui est mon ascendante directe.
Tout cela fait beaucoup trop d'incertitudes mais une chose est sûre : mon sosa 2022 s'appelait PARENT et vivait dans l'Artois.
Donc peu d'informations à se mettre sous la dent et ce pour une bonne raison : l’obligation du dépôt le copie au greffe ne sera appliquée en Artois qu’à partir de 1737.
Rappelons pour mémoire qu'Arras n'a été rattaché au Royaume de France qu'en 1659 avec le Traité des Pyrénées.
Une autre source reste néanmoins possible : la Collection Bethencourt (2) regroupant des tableaux généalogiques et des analyses de contrats de mariage du Gros d'Arras allant du XVIème au XVIIIème siècle.Mais là aussi c'est aléatoire car ce fond a été partiellement détruit en 1915 lors du bombardement d'Arras et de l'incendie de la bibliothèque municipale.
En attendant d'en savoir plus sur mon sosa 2022 , je vous souahite une excellentenouyvelle année pleine de découvertes "génialogiques" !
* sosa : du nom de l'inventeur d'une méthode de numéroataion des individus en généalogie Jérome de Sosa.
(1) Le principe de la numérotation est d’attribuer le numéro 1 à l’individu racine (le sujet sur lequel on établit l’ascendance, appelé « de cujus » ou « probant » au Québec) puis le numéro deux à son père et trois à sa mère. Chaque homme a un numéro double de celui de son enfant et donc pair et chaque femme un numéro double de celui de son enfant plus un, soit un numéro impair4.
Par exemple si un individu porte le numéro 15, on sait que c’est une femme, que son père sera identifié par le numéro 30 (15 × 2), sa mère par le 31 (15 × 2 + 1), et qu’elle-même est la mère de 7 ((15 − 1) / 2). En appliquant le même principe, 7 est la mère de 3 qui est la mère de 1 (l’individu racine). (source Wikipédia)
(2) La collection Béthencourt, aurait été formée au XIXe siècle par un clerc de notaire arrageois pour son usage personnel, a été achetée par le Département en 1886-1887.
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