Au coeur d'un Conseil de Guerre : Epilogue.
Coupable ou non coupable ?
Tous les témoignages du dossier sont accablants et plaident en faveur de sa culpabilité.
Mais il est étonnant de ne trouver dans ce dossier que des éléments à charge et aucun élément à décharge.
On ne trouve pas non plus de copie des interventions et/ou plaidoirie de son avocat.
Mon Arrière Grand Père s'était-il trouvé couvert de dettes et acculé devant la nécessité et l'urgence de rendre cet argent emprunté.
Le 13 avril 1877 , il est condamné par le 2ème Conseil de Guerre maritime de Toulon à deux ans de prison.
Il a été probablement incarcéré à la prison maritime de Toulon encore que je n'ai pas retrouvé à ce jour de registre d'écrou qui prouverait cette hypothèse.
Par décision ministérielle du 16 novembre 1878, il obtient une remise de peine de 6 mois.Libéré, il n'en a pas fini pour autant avec l'armée et est versée dans le 3ème Bataillon d'Infanterie Légère considéré à l'époque comme l'anti-chambre du. bataillon disciplinaire.
Ce bataillon était à l'époque stationné à Bône (Annaba) en Algérie.
A-t-il effectué le reste de son temps en Algérie ? Là non plus , il me manque des éléments pour répondre à cette question et je lance un appel aujourd'hui aux généalogistes qui fréquentent le SHD à Vincennes pour m'aider à retrouver dans les registres des troupes sa présence à Bône entre novembre 1878 et décembre 1879 ?
Aujourd'hui je plaide pour son innocence car Désiré Simon HIDIER a été réhabilité par la Cour d'Appel de Dijon le 6 avril 1887.
A découvrir aussi
- Chronique de guerre par Jeanne SIMON
- Au coeur d'un Conseil de Guerre en 1877 (1) Le dossier...
- Au coeur d'un Conseil de Guerre (10) : Un témoignage "ordinaire"
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 41 autres membres