K à part
En matière de paléographie le K est une lettre à part.
En effet, en latin, quand le C qui avait la valeur d'un G , a pris "un son dur, sourd et guttural" que représentait le K et que le G fut inventé vers le III° siècle avant notre ère, le k fut éliminé.
Il ne fit sa réapparition dans notre langue que par l'apport de mots étrangers , essentiellement d'origine germaniques, slaves ou scandinaves alors que dans le même temps, les langues romanes, dont est originaire "notre vieux françois" , ont tendance à vouloir s'en débarrasser.
Quelques mots ont nénamoins résisté à cette "invasion" linguistique en conservant leur racine grecque comme kilogramme ou kyrielle......
Dans la graphie médiévale, le h et le k peuvent se confondre ou se rapprocher du R d'où dérive le K cursif allemand.
On note aussi cette particularité dans les runes nordiques où le K ne conserve que ses branches supérieures le faisant ressembler plus à un Y alors que dans les pays anglo-saxons il va conserver sa branche inférieure. Il prend ainsi la forme d'un h dont le jambage serait penché en avant.
Quelques graphies du k :
Source :
Larousse du XX° siècle en 6 volumes (édition de 1931)
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