ChallengeAZ c'est reparti !
C'est toujours au dernier moment que je décide de participer au Challenge. Quand arrive le mois de novembre, j'hésite toujours à relever de nouveau le défi.
26 articles à écrire voire 27 sur un sujet qui soit innovant et peu traité c'est une gageure quand on sait que certains ont fait mieux que moi et que l'on risque à terme d'être redondant
Et puis je me dis, tiens ce serait bien d'y participer à nouveau. Cela relancerait mon blog que j'ai délaissé ces derniers temps.
Et puis se posent les questions inévitables....
Qu écrire ? Sur quel sujet ?
J'ai quasiment fait le tour de ma généalogie quoiqu'il y ait toujours matière à......
En tout et pour tout j'ai participé à 5 Challenges, 7 si je compte les articles écrits dans un cadre associatif et collaboratif.
2013 : je faisais partie des tous premiers à me lancer dans l'aventure initié par Sophie Boudarel : 26 articles consacrés à la généalogie pure avec quelques trouvailles comme "V comme Viduité ou X comme "Xénogamie". L'article de la lettre D comme "Déclarations de grossesses" fut même repris dans le numéro spécial de la Revue Française de Généalogie consacré aux blogs.
En 2014,: je récidivais avec des articles plus généraux mais toujours en m'attachant à les relier à des sources généalogiques ou historiques.
2015 : mes activités professionnelles étant trop prenantes, je lâchais l'affaire jusqu'en 2019 année de ma
retraite.
En 2019, plutôt que de repartir sur des sujets déjà largement exploités, je souhaitais trouver un fil rouge à mon challenge.
Le Centenaire de la guerre 14/18 passé, je m'étais intéressé particulièrement aux instituteurs ayant participé à la Grande Guerre. Je creusais donc l'affaire et j'en fis le thème récurrent de mon troisième Challenge.
2020 : je me recentrais sur mes recherches personnelles en prenant comme fil conducteur les patronymes de ma généalogie et ceux de mon épouse.
2021 : j'ai fait une pause personnelle mais je coordonne le Challenge pour l'association des "Jeunes et le Généalogie.
2022 : je reprends du service en proposant une thématique autour des villages de mes ancêtres dont le nom est à découvrir dans une charade posée quotidiennement.
En 2023 je vais vous proposer une nouveau fil rouge pour laquelle j'ai de la matière.
Pour le découvrir je vous propose une petite devinette.
Quels sont les édifices présents et communs à toutes nos villes et à tous nos villages ?
A cette question, les réponses qui viennent tout de suite à l'esprit sont dans l'ordre ou le désordre : les mairies, les églises et les écoles. Encore que certaines communes de notre enfance ont perdu aujourd'hui leur école.
Il est pourtant un autre monument présent dans la quasi totalité des communes de France !
Vous ne trouvez pas ? Je vous aide.
"Monument destiné à commémorer , voire honorer, des personnes de façon collective".
Vous avez deviné ?
Les monuments aux morts bien sûr !
Ce ne sont pas moins de 40 000 monuments aux morts dénombrés à ce jour qui ornent nos places, nos cimetières, nos églises voire nos édifices publics.
Certains prétendent que chaque commune en possède un. Ce qui est une erreur manifeste !
Selon Antoine Prost (1) 350 communes environ n'auraient pas de monument aux morts !
Et les explications à cette absence sont multiples : pas de morts à y inscrire, pas les finances nécessaires à l'époque pour en ériger un. Ou bien alors la mésentente et les oppositions ont été telles sur le choix de son emplacement qu'elles ont fait ressurgir les clivages d'avant guerre entre les laïcards et les ligues catholiques.
Plus simplement, les morts ou les disparus peuvent être mentionnés sur les monuments d'autres villages suivant que ces derniers étaient natifs ou résidaient dans le dit village.
Parfois même ils figurent sur plusieurs monuments à la fois.
Certaines communes ont renoncé sciemment au monument par choix politique pour montrer leur opposition à la guerre.
Encore faut-il s'entendre sur ce que recouvre la notion de monument aux morts !
Généralement ce sont des cénotaphes (2) situés dans le centre d'une ville ou d'un village, d'un cimetière mais qui ont aussi été, après la Première Guerre mondiale, érigés dans les entreprises, les écoles, les foyers fréquentés par les disparus de leur vivant.
Ils peuvent prendre également la forme de "mémoriaux" '(Douaumont, Notre-Dame-de-Lorette...) monuments nationaux élevés sur les champs de bataille ou de cimetières militaires qui abritent les tombes de soldats, parfois de centaines de milliers d'entre eux.
De la simple plaque mémorielle aux monuments les plus sophistiqués, les monuments aux morts sont des témoins visibles de notre Histoire.
Et parce qu'ils sont également le témoin d'une époque non révolue, d'une volonté politique, d'un style architectural et artistique et de codes propres au XXème siècle, je vous propose tout au long de ce challenge de partir à la découverte de nos monuments aux morts.
(1 Antoine Prost, né le à Lons-le-Saunier (Jura), est un historien, universitaire, ancien homme politique et ex-syndicaliste français.
(2) cénotaphes : monuments mortuaires n’abritant aucun corps
sources :
"Quand les monuments aux morts racontent la Grande Guerre" de Bruno Rivals aux Editions YSEC. 2019
"36 000 cicatrices. "les monuments aux morts de le Grande Guerre" Editions du Patrimoine 2016
" Wikipédia".
La base de données de l'Université de Lille
D'après l'ouvrage de Gabriel Mourey "Le Monument aux Soldats Havrais", publié en 1924 à la librairie de France, 110 Bd St Germain à Paris.
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