Au coeur d'un Conseil de Guerre (8) : Pièce à conviction
Voici la fameuse lettre écrite pat mon Arrière Grand Père à son Capitaine. Emouvante, constitue-t-elle pour autant un aveu de culpabilité ? Ne révèle -t- elle pas plutôt la confusion d'un homme désemparé ?
Toulon le 18 Juillet 1877,
Mon Capitaine,
Lorsque la présente, vous parviendra,
j'aurai cessé d'exister : je ne sais xx
par quelle xxxx genre de mort je vais
quitter cette vie; mais que personne
ne soit accuser.
Je regrette de vous attirer les
désagréments car dira-t-on peut-être
que vous auriez dû être moins bon pour
moi; mais je sais parfaitement que vous
avez fait votre possible pour me faire
prévenir * et que l'on ne peut rien vous
reprocher.
A mes derniers moments, je vous demande
encore un petit service, c'est de bien vouloir
régler les sommes que je dois à la Compagnie
et en aviser mon père qui certes vous remboursera
soyez en bien persuader.
Je vous dis adieu et vous présente
mes très humbles respects.
D.Hidier.
Commentaires :
* Je ne suis pas certain de la retranscription de ce mot mais c'est le mot le plus proche du contexte. Si vous avez une autre idée.
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