On ne choisit pas sa famille !
En matière de généalogie, l'expérience m'a appris que la patience et la persévérance sont les mères de toutes les vertus. Mais le hasard peut bien faire les choses et donner le coup de pouce nécessaire à débloquer une branche trop longtemps délaissée.
Les épines généalogiques sont d'autant plus compliquées à défaire qu'elles sont récentes.
En effet, sous l'ancien régime mes ancêtres, manouvriers, journaliers ou vignerons de leur état ont été très casaniers. Cet immobilisme géographique et social m'a permis d'avancer très vite dans mes recherches.
Mais il en va tout autrement du XIXème siècle marqué par la révolution industrielle et l'exode rural où rechercher la trace de nos ancêtres relève d'un véritable jeu de piste.
Tout vient à point à qui sait attendre et utiliser les nouveaux outils que le généalogiste a dorénavant à sa disposition.....et l'histoire ne fait que commencer.
Il y a trente ans, mes recherches généalogiques me menèrent très vite à Gerland petit village de Côte d'Or, berceau de la famille, situé à quelques encablures de Nuits St Georges.
Au gré des naissances et des générations qui se succèdent, la famille s'agrandit et une branche colatérale s'installe ou revient s'installer à Argilly tant les paroisses sont proches.
Sous l'ancien régime, Argilly semble être un village plus important puisqu'une étude notariale y existe et les membres de la famille s'y rendent tant pour contracter mariage que pour y conclure des transactions.
C'est donc le 4 mars 1799 que nait Pierre HIGUIER (acte naissance). Il est le fils de Pierre, vigneron de son état, et de Jeanne DUTHOY. Le couple est installé sur la commune depuis 1794 et malheureusement sur les 5 enfants recensés qu'aura le couple, deux seulement survivront. Les 3 autres mourront en bas âge ce qui pour l'époque était assez fréquent.
Pierre a un frère aîné : Jean qui nait en 1794 (acte de naissance AD 21) dont je descends en ligne directe .
Jean et Pierre perdent leur maman alors qu'ils n'ont que 19 ans pour l'un et 13 ans pour le second. En effet Jeanne DUTHOY décède en 1812 (acte de décès-AD21) . Le père ne perd pas de temps et se remarie dès 1813 avec Anne THEUSILLOT (acte de mariage N°14- AD 21) avec laquelle il aura deux filles ; deux jumelles mort-nées.
Jean et Pierre seront manouvriers. Jean fonde une famille et après quelques années passées dans la maison familiale à Gerland s'installe à Nuits St Georges où il prendra la charge de receveur-buraliste de l'octroi.
Pierre quant à lui, épouse à Argilly 16 septembre 1828 Anne MILLOT (acte de mariage N° 55 - AD 21) une fille du village d'à côté enfin du hameau d'à côté tant Bâlon et Antilly sont proches.
De cette union naîtront 3 enfants recensés et avérés.
- Jeanne HIGUIER naît le 23 décembre 1829; (acte de naissance N°64-AD 21)
- Claude HIGUIER naît le 2 septembre 1838 (acte de naissance N°27-AD 21)
- Pierre HIGUIER naît le 4 septembre 1840 (acte de naissance N°39-AD 21)
A ceci près, qu'apparait dans les recensements de 1872 et 1876 sur Argilly un Jean Baptiste HIDIER (source AD 21 ) indigent secouru et paralytique âgé de 33 ans fils d'Anne MILLOT dont je ne retrouve ni la naissance, ni le décès ?
La naissance présumée de ce dernier enfant se situe vers 1839. Se pourrait-il qu'il ne fasse qu'un avec Claude ?
Par ailleurs, l'absence de naissances entre 1829 et 1838 m'interpelle ?
Pierre HIGUIER père devenu dans l'intervalle HIDIER (?) décède le 10 mars 1854 à Argilly à 56 ans (acte de décès N°16-AD21). Les tables de l'enregistrement font état d'une tutelle ou curatelle en date du 10 avril 1854. Claude n'ayant que seize ans et Pierre 14 ans je parie sur une tutelle. La succession est réglée le 2 septembre 1854. Les héritiers sont Jeanne la fille aînée et son époux Claude LORILLARD et Claude Higuier le cadet de la famille. Curieusement Pierre n'apparaît pas dans la succession ? (source AD 21)
A ce stade des recherches récapitulons ce que nous savons ?
- Jeanne HIGUIER a épousé le 30 décembre 1850 Claude Urbain LORILLARD manouvrier né à Boncourt-le-Bois (acte de mariage N°58-AD 21) ; de cette union naitront deux enfants Adolphe et Auguste. Le couple héritera de la demeure familiale.
- Claude HIGUIER devenu également HIDIER disparait des recensements d'Argilly dès 1856 ; peut-être a-t-il été également placé ? Nous perdons sa trace....
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Pierre apparait sur les listes de recensement d'Argilly jusqu'en 1851 aux côtés de ses parents de son frère aîné Claude et de sa soeur Jeanne.
En 1856, il est placé comme domestique chez Simon CHENOT à Gerland commune limitrophe ce qui explique son absence du recensement de 1856 à Argilly.
Nous perdons sa trace également mais une mention marginale sur son acte de naissance nous apprend qu'il s'est marié le 15 mars 1902 à Levallois-Perret en région parisienne.
- Anne MILLOT quant à elle, décède à Argilly le 12 mars 1894 à l'âge de 92 ans (acte de décès N°8-AD21). Indigente et secourue par la commune ,son petit fils Auguste n'héritera ......de rien.
Revenons à Pierre que nous retrouvons en 1902 à Levallois-Perret. Son acte de mariage avec Maria Virginie Eléonore GEOFFROY (acte de mariage N° 94- AD 92) nous apprend qu'il est charretier et qu'il convole en seconde noce à près de 61 ans. Ce même acte nous informe que sa première épouse Alexandrine POUTHIER est décédée le 22 mai 1886 (acte de décès N°915- AD Paris) dans le 8ème arrondissement de Paris dans ce qui fut probablement les locaux de l'ancien hôpital Beaujon. Au moment du mariage le couple réside au 35 de le Rue de Courcelles à Levallois.
Impasses et interrogations ?
L'acte de décès d'Alexandrine POUTHIER nous mène à une impasse. En effet, ce dernier mentionne une naissance en 1853 à Scey-sur-Saône dans la Haute-Saône. Malgré de multiples tentatives pour retrouver son acte de naissance mes recherches demeurèrent infructueuses plusieurs années.
Quant à Pierre HIDIER fils, là aussi une impasse, puisque je ne pouvais à l'époque obtenir des mairies des renseignements complémentaires, bloqué que j'étais par les délais légaux de communication.
Et de nombreuses questions restaient en suspend ? Où était née Alexandrine ? Où était décédé Pierre HIDIER ? Qu'avait-il fait entre 1851 et 1902 ? La couple avaient-il eu des descendants ?
Quant à Claude qu'était-il devenu ? Qui était ce Jean-Baptiste ?
Dans l'attente et un peu lassé, je délaissais provisoirement cette branche avec un goût d'inachevé pour me consacrer à d'autres recherches.
Eurêka !
C'est bien des années après, et par le truchement des bases de données mises en ligne, que j'obtenais les premiers éléments de réponse.
La base GENEASERVICE (service payant) me permit de retrouver dans un premier temps le décès de Pierre HIDIER fils le 1er Avril 1923 à Clichy-la-Garenne (92) (tables décennales Clichy-la-Garenne-source AD 92). Premier constat ; il n'a pas vraiment bougé, Levallois et Clichy sont des communes limitrophes.
Un rapide déplacement aux archives des Hauts de Seine devrait me permettre de retrouver la trace de décès dans les tables de successions.
Deuxième constat ; à la même époque à quelques kilomètres, à Nanterre précisément, vivaient mes arrières-grand-parents. L'histoire familiale ne rapporte pas que les deux familles se fréquentaient ; d'ailleurs savaient-ils qu'ils étaient si proches et si éloignés à la fois !
Tant du côté de Levallois que de Clichy, le couple Pierre X Maria semble passer à travers les recensements. Les rapprochements état-civil / recensements n'ont rien donné pour le moment.
Ce n'est que très récemment que j'ai pu retrouver grâce à Filae le mariage de Pierre HIDIER et d'Alexandrine Pouthier.
Il se sont mariés le 6 juin 1874 à Paris, dans le dixième arrondissement (acte de mariage N° 671- AD Paris). J'avais peu de chance à priori de les retrouver sur Paris alors que je les attendais sur les Hauts de Seine.
A l'époque où ils s'unissent, Pierre est boulanger et habite rue de Bichat et Alexandrine est ouvrière. L'acte de mariage m'apprend qu'Alexandrine est originaire de Sain-Vit dans le Doubs où elle est née le 21 octobre 1852 (tables décennales ST Vit- archives du Doubs). On comprend mieux, après coup, qu'il y avait peu de chance de retrouver son acte de naissance à Scey-sur-Saône dans la Meuse !
L'officier de l'état civil de l'époque qui a rédigé son acte de décès en 1886 a semble-t-il été au plus court et a tenu compte des informations que Pierre avait en sa possession ; les parents d'Alexandrine étant domiciliés effectivement à Scey-sur-Saône.
Dans le même temps, mon attention fut attirée par une autre occurence : La naissance d'un certain Pierre Alexandre HIDIER le 24 septembre 1874 sur le 9ème arrondissement de Paris ; La concordance des dates (1874) ; le patronyme trop beau pour être vrai !
Bingo ! le couple avait bien eu un descendant ! Restait à savoir ce qu'il était advenu de lui ? (acte de naissance N°1783 - AD Paris)
Muni de ces renseignements, rien de plus simple que d'obtenir les actes ci-dessus en vérifiant sur le site des archives de Paris d'une part, et en demandant l'acte de naissance d'Alexandrine à la commune Saint-Vit.d'autre part.
Une rapide recherche sur Paris ne m'a pas permis de retrouver d'autres enfants issus de Pierre et Alexandrine. Mais pas trouvé ne veut pas dire pour autant qu'il n'y en eut pas d'autres, car entre 1874 date à laquelle ils se marièrent, et 1886 année de décès d'Alexandrine, la fourchette est large.
Une étude approfondie des recensements de Levallois-Perret pourrait permettre d'y répondre. Les tables d'enregistrement des décès et des successions pourraient être également une piste à creuser pour rechercher d'éventuels autres héritiers.
C'est encore la même base de données qui me permet de retrouver la trace de Claude HIDIER. Et là encore le hasard a bien fait les choses. Claude est décédé le 1er juillet 1888 à Villers-Cotterêts dans l'Aisne à l'âge de 50 ans (acte de décès N°214 - AD 02) . Là aussi peu de chance de le rechercher à cet endroit. Journalier de son état, célibataire, il est mort bien loin de son village natal de Côte d'Or sans postérité connue à ce jour.
Pierre Alexandre : histoire d'un vagabond !
Intéressons-nous maintenant à Pierre Alexandre, le fils de Pierre et d'Alexandrine.
C'est sa fiche matricule qui va nous apporter le maximum de renseignements sur sa vie. (fiche matricule)
On ne dira jamais assez l'importance de ce document qui peut receller une mine d'informations. En tout premier lieu ses différents domiciles mais également toutes les infractions que notre futur conscrit a pu commettre avant et après avoir été incorporé. Et notre Pierre Alexandre a un pédigree long comme le bras !
De la classe 1894, les informations comprises dans la rubrique "Etat-Civil" nous confirment qu'il s'agit bien de notre homme.
A l'époque du Conseil de Révison il est vannier et habite chez ses parents, 37 rue de Neuilly à Clichy (92).
Nous avons également un aperçu de son apparence physique : son signalement indique qu'il mesurait 1,70m, qu'il avait des cheveux et sourcils châtains, un front fuyant, un nez épaté, une bouche épaisse, un menton rond et un visage ovale.De plus il possède "un tatouage du devant du sein gauche représentant une femme, un morpion et un chat " .
Son degré d'instruction générale est de 2 sur une échelle qui en compte 5 c'est à dire qu'il sait lire et écrire et son degré d'instruction militaire est dit "exercé" autrement dit il a déjà reçu une instruction militaire ; les bataillons scolaires (2) ne sont pas si loin !
A l'issue du Conseil de Révision, Pierre-Alexandre est déclaré "bon pour le service et est classé dans la première partie du recrutement cantonal. Ayant tiré un mauvais numéro il en prend pour trois ans.... Sa condition modeste ne lui permet pas de se faire remplacer.
Il est incorporé au 3ème régiment de génie d'Arras le 16 novembre 1895 . Il est réformé au bout d'un mois pour "ozène"(1), non sans avoir été condamné une première fois le 21 juillet de la même année par le Tribunal Civil de la Seine, à 15 jours de prison pour "Vagabondage". (3)
Et ce n'est que le début d'une longue série faite d'errances et de vagabondages.
17 Mars 1896 : Condamné à un an de prison pour complicité de vol par le Tribunal Civil de la Seine.
19 Novembre 1897 : Condamné à deux jours de prison par le Tribunal de Luxembourg pour vagabondage.
En juillet 1897, il est arrêté près de Rozérieulles dans le département de Moselle annexée et est condamné à 3 mois de prison et 20 marks d'amende pour sédition et pour avoir crié"Vive la France" (source le journal : Le Messin). Il est alors considéré comme déserteur.
19 Novembre 1898 : Condamné à huit jours de prison par le Tribunal d'Oran pour .....vagabondage.
6 Avril 1901 : Condamné à un mois de prison par le Tribunal de Nice pour.....vagabondage
1905 : Arrestation par la police belge à Anvers puis expulsion.
24 Janvier 1906 : Condamné à un mois de prison par le Tribunal de la Seine pour.....vagabondage.
1er Mars 1906 : Condamné à huit jours de prison par le Tribunal de Beaune toujours pour vagabondage.
24 Juin 1909 : Un mois de prison pour vagabondage par le Tribunal d'Avignon.
20 septembre de la même année : un mois de prison par le Tribunal de Valence toujours pour le même motif.
22 septembre 1910 : un mois de prison par le Tribunal de Louviers.
21 décembre 1910 : quarante jours de prison par le Tribunal de Sancerre.
30 janvier 1911 : deux mois de prison par le Tribunal de Cosne
15 avril 1911 : un mois de prison par le Tribunal de la Seine pour infraction sur la police des chemins de fer.
4 avril 1913 : 4 mois de prison pour vagabondage par arrêt contradictoire de la Cour d'Appel de Paris.
Puis on apprend dans le journal l'Eclair du 19 mai 1917 qu'il est à nouveau arrêté dansl l'Hérault pour sédition et rebellion.
Pour le moins que l'on puisse dire, notre Pierre Alexandre a pas mal bourlingué et si la stabilité ne constitue pas la première de ses qualités, . il n'est pas pour autant sans domicile puisque sa fiche matricule nous apprend qu'en janvier 1898, il réside rue de Paris à Clichy-la Garenne, qu'en 1915 il a déménagé Boulevard National toujours à Clichy et qu'après on le retrouve sur la commune de St Pierre de Vauvrais dans l'Eure.
Réformé en 1895, l'armée se rappelle à son bon souvenir lors de la mobilisation générale du 1er août 1914, et il est affecté au 6ème Groupe Spécial de Chalons, l' antichambre de la Légion Etrangère ou des BILA (Bataillons d'infanterie Légère d'Afrique) (4), bataillons disciplinaires composés principalement de soldats ayant eu maille à partir avec la Justice.
Autrement dit, les recrues qui composaient ces bataillons n'étaient pas connus pour être des enfants de choeur !
Pierre Alexandre y séjourne du 7 au 28 août. Le 30 août, il embarque à Marseille direction l'Algérie. Le 2 septembre, il débarque à Oran, le même jour il est dirigé sur le territoire militaire d'Aïn Sefra lieu de casernement d
e la Légion . Le 9 septembre, il est transféré à à Geryville puis est dirigé sur Colomb Bechar au Maroc où il arrive le 17 décembre.
Entre temps, il est classé service auxiliaire à nouveau pour "ozène". Il sera réformé définitivement par la commission de réforme d'Oran le 16 avril 1915 pour "ozène et débilité mentale".
Il est gratifié entre temps de quelques campagnes :
Contre l'Allemagne du 7 au 29 août 1914. En Algérie du 30 août au 16 décembre 1914 puis en région saharienne du 17 décembre 1914 au 13 mars 1915.
Une note en marge de sa fiche matricule attire mon attention "état signalétique adressé le 15 janvier 1919 au Directeur de l'établissement départemental de Font d'Aurelle"(Montpellier). Une autre annotation me précise qu'il s'agit d'un asile d'aliénés.
Quelques recherches sur le site des archives départementales de l'Hérault m'apprennent que les archives de cet établissement y ont été déposées. Les registres des entrées et dossiers médicaux semblent consultables. Peut-être des infos à y glaner ?
Reste à connaître ce qu'il est advenu de notre Pierre Alexandre. Ce sont les tables de l'enregistrement du bureau de Montpellier qui m'apportent immédiatement la réponse. (table des sucessions et des absences -Montpellier 1930).
Pierre-Alexandre, terrassier, célibataire, y est décédé le 22 novembre 1930. A cette date il était toujours interné à Font d'Aurelle. Comme dit la chanson, on ne choisit pas sa famille.
Fin de l'histoire ? Pas certain pour autant car des zones d'ombre subsistent encore et quelques lacunes restent à combler.
Ainsi je ne sais toujours pas ce que Pierre HIDIER a fait entre 1856 date à laquelle il est placé et 1874, date à laquelle il se marie sur Paris.
Il en va de même de son frère Claude entre 1856 et 1888.
Jean Baptiste et Claude ne font-ils qu'un ?
Si vous avez des pistes pour répondre à ces interrogations ; je suis preneur !
(1) ozène : Affection de la membrane pituitaire du nez caractérisée par l'atrophie de la muqueuse et du squelette sous-jacents et par la formation de croûtes brunes et fétides.
(2) Les bataillons scolaires :
Le bataillon scolaire est une institution organisée dans le cadre de l'école publique en France à partir de 1882. Elle a pour but d'initier les élèves dès le jeune âge à la pratique militaire. (wikipédia)
(3) vagabondage :
En France, selon le Code pénal de 1810 (art. 269 à 273 [archive]), le vagabondage était un délit réprimé de trois à six mois d'emprisonnement. L'art. 270 donnait la définition juridique suivante : « Les vagabonds ou gens sans aveu sont ceux qui n'ont ni domicile certain, ni moyens de subsistance, et qui n'exercent habituellement ni métier, ni profession. » Ces trois conditions devaient être réunies pour qualifier le délit de vagabondage, excluant dès lors les nomades, qui ont fait l'objet d'une loi spécifique en 1912 (voir carte d'identité en France). En 1972, des décrets définissent la catégorie juridique des « gens du voyage ».
Ces articles ont été abrogés par une loi de décembre 1992, entrée en vigueur le 1er mars 1994, réformant le Code pénal16. À la suite de cette abrogation, de nombreuses municipalités, notamment dans les zones touristiques, ont mis en place des arrêtés anti-mendicité dès l'été 199517. (source Wikipédia)
(4) Les Bataillons d; Infanterie Légère d'Afrique (BILA) :
Les Bataillons d’Infanterie Légère d’Afrique (BILA), connus sous les surnoms de Bat’ d’Af’ et de Joyeux, étaient des unités relevant de l'Armée d'Afrique, composante de l’armée de terre française. Ils regroupaient des militaires libérés (prisons militaires des divisions territoriales puis des régions de corps d'armée, pénitenciers, ateliers de travaux publics et du boulet) ou sanctionnés durant leur service (anciens disciplinaires, mais de 1832 à 1836 seulement). (source Wikipédia)
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